mardi 6 avril 2010

TuesdaySound: Juliette G.

Je m'appelle Juliette et j'ai une frange,tu peux pas test'
Light condom.

Franchement Guillaume, c'est quoi ce titre? Je trouve ça dégueulasse. C'est une marque de capotes? Pas celle qu'on utilisait, en tout cas, toi et moi ( kikoo lol mi amor bb ) Il est canon, Guillaume, pour celles qui se demandent. Changeons de sujet, sinon je ne pourrais plus poster. Putain, on étouffe ici. Du noir, du violet, du rouge, ça sent le renfermé, on se croirait dans une chambre d'ado qui cache des pornos sous son lit et qui ne s'est pas lavé les cheveux depuis Noël. Là, ses parents l'ont obligé, faut pas déconner. Et le «Si tu ne viens pas à Lagardère...», mais moi je ne sais pas ce que c'est Lagardère, c'est une ville, un patelin du Périgord, c'est quoi? Mais c'est à la mode les noms absurdes de blogs, prenez La Frange par exemple. Tu vois y'a des blogs cools et des blogs pas cools, mais La Frange est un de mes cools préférés. Pour les textes surtout, spécialement celui du nouvel an, on est tous d'accord pour dire que c'est un des meilleurs que la blogosphère ait connu (très drôle d'ailleurs, mon traitement de texte ne connait pas le mot «blogosphère», ça sent les années 2000). Et puis on aimerait tous se faire Vadim en secret (chut).

Je ne suis pas quelqu'un de «cool». Vraiment pas. Plusieurs des lecteurs de ce blog, qui sont des amis de Guillaume et qui sont aussi mes amis pour la plupart, m'ont déjà vu dans des états pitoyables. Les gens qui écriront dans ce blog cette semaine m'ont d'ailleurs vu couchée dans les chiottes d'un café connu où vous allez souvent, les yeux blafards et la gueule démontée. Y'a des photos, y'a qu'à demander à celui qui fera le post du jeudi (?). Mais ça, c'est exceptionnel. Un truc, par exemple. Je déteste partir à la fac sans avoir écouté les infos de 7h du mat sur Inter, et sur aucune autre radio. Rien ne m'énerve plus le matin que de brancher la radio et de remarquer qu'un idiot a branché Culture sans savoir que le lendemain matin, comme tous les matins, j'écouterai Nicolas Demorand. Je déteste aussi quand quelqu'un ouvre Le Monde avant moi, et me parle de l'édito d'Eric Fottorino sans que je ne l'ai lu. Ringard hein? Je ne conçois pas que quelqu'un ne sache pas quelles sont les nouvelles du jour. Et je conçois encore moins quand cette personne, c'est moi. J'ai un placard avec des fringues pour lesquelles des nanas se battraient ( là encore, Guillaume peut témoigner ), mais en fait je fais comme tout le monde, je prend la première chose qui me tombe sous la main. J'ai une vie rangée. Je vais à la fac tous les jours, même quand je suis fatiguée. Je vais à la bibliothèque, je m'instruis.

Je me fous souvent de la gueule des gamines qui se prennent en photo avec leurs Blackberry payé 1 euro car offre spéciale Orange, tout le monde le sait bouffonne, en bouffant leurs sushis dans leur jardin dégueulasse. J'en chie des sushis (ok, facile, je te l'accorde pétasse). D'autres qui collectionnent les objets Hello Kitty fabriqués par des petits chinois payés un an pour ce que leur coute le truc. Qui se prennent en photo dans la rue en train de jouer de la guitare électrique avec un ampli de merde, ou de ceux qui font croire qu'ils prennent des polaroids alors que c'est juste un logiciel qu'il y a sur MAC. Mais ça fait vieux, donc cool. Les gens adorent les années 60, pour les fringues, la musique, les drogues, les festivals. Les nanas qui adorent les années 60 n'ont aucune idée de la condition des femmes dans ces mêmes années hippies. Juste une vérité qui fera faire des cauchemars à plus d' uns. Une petite minorité de gens étaient hippies dans les années 60-70, en France en tout cas. Les femmes n'avaient pas les mêmes pouvoirs qu'aujourd'hui, toute expression de revendication était violemment réprimée, les guerres faisaient des ravages de personnes comme toi espèce de connard avec tes chapelets au cou. T'avais 14 ans? Eux aussi. Je vous fait pas un dessin, ça en vaut pas la peine. On m'a dit que je critiquai ces gens car j'étais jalouse d'eux. Hélas, je ne suis jalouse que de ceux que ces pauvres gens essaient d'imiter. Non ma jolie, quand t'achètes un sac Mim à franges marron, on sait que ce n'est pas un Alexander Wang.

Putain mais des blogs de musique y'en a 1000 (je devrais dire 999, rien que pour faire chier certains fanatiques, mais je vais me faire lapider si je ne fous pas le nombre «1000» dans ce post, et je tiens à mon cul). Avec 1000 ringards derrière leurs ordis, qui puent la clope dans leur appart' surchauffé, merde je vais me faire niquer par maman/ papa/ le grand naif qui te paye encore tes factures, et à qui tu jures sur sa tête que si, mais si, t'avais bossé à ces partiels, mais qu'encore une fois, les dieux sont contre toi. Contre moi depuis 19 ans, oui maman, tu sais faut pas déconner avec ceux là.

Je n'écoute pas d'électro. Les artistes que Guillaume met en ligne, jamais entend parler. En soirée, je danse dessus, comme tout le monde, mais c'est parce que je suis trop bourrée, comme tout le monde. Ils ont un nom bizarre, et leur musique aussi. Pour moi, le gras, c'est ce qui entoure le jambon que ma mère achète le samedi matin au marché. Riez. Je m'en fous, j'écoute mes chansons, et je suis bien contente comme ça. Si personne ne les connait, et si tout le monde me crache dessus quand je les passe en soirée, eh bien je tend la joue gauche. Ou la droite, j'ai oublié mes cours d'éducation religieuse depuis il y a bien longtemps.

Pour t'expliquer le désarroi dans lequel je suis pour te filer un son, sache que ce que j'écoute en ce moment même, c'est un son sur lequel j'avais fait une choré avec ma sœur en 6ème, quand y'avait les L5 et les Pop stars, (ah non merde en fait c'était les mêmes), et qu'on s'imaginait à la place de Lydy (la black), Marjorie (la brune), Coralie (celle avec les cheveux courts), Alexandra ( elle je l'ai zappé, désolée) et Claire (pareil).

Bon alors sinon la musique, hein on parle musique là hein, bon, ben je crois que j'ai choisi, ça n'emmerde de te donner ça comme ça, mais bon c'est le but. C'est pas tout d'avoir un nom débile, faut aussi savoir de quoi on parle. J'aimerai bien te filer la chanson que t'écoutes juste là maintenant, où celle qui est géniale mais dont tu as oublié le nom, que tu cherches depuis si longtemps. Celle qui t'as fait hérissé tes petits poils de tes petits bras tellement c'était bon, un soir en fin de soirée un peu bourré, sauf que justement t'étais bourré, et donc tu ne t'en souviens pas. Tu sais juste que putain, t'avais jamais autant aimé être vivant qu'à ce moment là. Aimer être vivant, tu vois de quoi je parle? Donc voilà ma première playlist, tu me dis si ça te plait, auquel cas je t'en file une autre, et puis tu reviendras, et on recommencera, et puis un jour on pourra plus te filer toute cette musique, un petit brun teignu nous l'aura interdit.

On en est pas encore là, bye bye beauty.

Scissor Paper Rock- Architecture in Helsinki


Well all right- Blind Faith

Friday I'm in love- The Cure

Willie the pimp- Frank Zappa

Don't call- Desire

Shut the club down- Girl Talk ( et l'album qui va avec, c'est un mix, vous avez l'habitude ici, dingue ça, faire des remix, mais c'est plus la même chanson après, bref)

Further on up the road- Holly Golightly

1 commentaire:

  1. Les points de vue exprimés lors de ce post ne sont pas ceux de l'auteur de ce blog.

    Je suis un très mauvais coup au lit, mes références littéraires se limitent à Marc Levy et Tom Clancy, la vue du sang me dégoute et Boris Dlugosh est en passe de remplacer Hifana.

    Merci

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